Des manifestations ont eu lieu dans le monde entier samedi dernier, ciblant les points de vente et les showrooms de Tesla, témoignant d’un mécontentement grandissant à l’égard d’Elon Musk, le PDG de l’entreprise. Regroupés sous l’initiative “Tesla Takedown”, les organisateurs avaient pour objectif de rassembler des milliers de personnes pour s’opposer à l’implication politique croissante de Musk, que ce soit aux États-Unis ou à l’international.
### Une mobilisation mondiale significative
Les manifestations ont eu lieu dans plus de 500 villes, avec une forte concentration aux États-Unis, notamment dans des États traditionnellement opposés comme la Californie et la Floride. Les participants ont brandi des pancartes appelant au boycott de Tesla et dénonçant le leadership de Musk qu’ils qualifient de « fasciste ». Ces actions de protestation s’inscrivent dans un mouvement global qui dépasse les frontières américaines, avec des rassemblements également observés en Europe, dans des pays comme la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
### Les préoccupations politiques autour de Musk
Le mécontentement à l’égard de Musk est largement alimenté par son association avec l’administration Trump, qui a entrepris des mesures controversées pour réduire le rôle du gouvernement, notamment par la réduction des effectifs fédéraux et l’éradication d’agences entières. Des manifestants tels que Patty Hoyt, résidente de Californie, ont exprimé leur désaccord avec ces politiques, en particulier celles qui affectent le Département des affaires des vétérans, arguant que cela prive des ressources vitales à ceux qui ont servi le pays.
### Réactions à l’échelle internationale
La réaction des manifestants n’est pas cantonnée aux États-Unis. En Europe, les parlementaires ont réagi négativement aux récentes controverses impliquant Musk, notamment un geste qu’il a fait lors de l’inauguration de Trump, interprété par certains comme un salut nazi. Bien que Musk ait nié cette intention, la controverse a relancé de vives critiques sur son implication dans les politiques et l’éthique qui lui sont associées, résonnant avec une histoire européenne lourde en mémoire des atrocités historiques liées au nazisme.
### Une violence latente et des attaques ciblées
En complément des manifestations, des actes de vandalisme ont été signalés dans des points de vente Tesla, y compris la découverte de dispositifs incendiaires et des fusillades dans des établissements. Ces incidents ont été qualifiés de “terrorisme domestique” par les représentants de l’administration, et les autorités ont promis des sanctions strictes contre quiconque serait impliqué dans ces actes. Dans ce climat de tension, même les propriétaires de Tesla, comme ceux du Cybertruck, font face à des actes d’hostilité et de ridicule, en raison de l’image controversée associée à l’entreprise et à son fondateur.